Je suis aux fourneaux quand la playliste en fond lance Rover.
Me remontent le bruit de la pluie, l’odeur humide d’une station balnéaire bretonne en hiver. Je marche dans les ruelles vides, longeant les maisons fermées, les mains dans les poches, capuche sur la tête, Rover dans les oreilles.
Je reviens d’une longue conversation téléphonique introspective. Je cherche l’issue, comment sortir de ce qui me semble alors un puits sans fond.
J’essaye d’apprendre à profiter du moment, de l’endroit, de la vie, de ce que j’ai. Malgré tout.
Trouver la sortie, par le haut. Ne plus recommencer les mêmes errances. Trois ans qui défilent en flashback. Sans cesse.
C’était il y a quelques mois, en exil forcé, cela semble pourtant faire une éternité : tant de choses ont changé depuis.
A moins que ce ne soit juste moi ?
Give me some time
Impatience on and on
I’m trying to find a place that feels like home
Those endless tides of panic on my soul
Someday will die and leave us all unknown
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