Guide d’utilisation rapide
Installez le plugin et activez-le
Modification du profil
Dans votre profil d’auteur, indiquez votre adresse OpenID dans le champ du même nom repéré par le picto OpenID
Login avec OpenID
Le formulaire de login est enrichi par le plugin. Lorsque vous avez un cookie qui permet a SPIP de se souvenir de votre login, le formulaire n’affiche plus que celui-ci, et un message vous rappelant que vous avez enregistré un OpenID. Il ne vous reste plus qu’à valider.
Si SPIP ne se souvient pas de vous, il vous propose un formulaire avec les deux champs login et mot de passe, mais en précisant que vous pouvez utiliser votre OpenID en lieu et place de votre login.
En fait, comme vous avez enregistré votre OpenID sur votre profil, vous pouvez même vous connecter avec votre seul login, sans indiquer de mot de passe. SPIP essaiera alors automatiquement d’utiliser votre OpenID. Dans les deux cas, SPIP vous redirige vers votre fournisseur d’adresse OpenID. Il vous reste juste à vous y authentifier et à autoriser le site sur lequel vous voulez utiliser OpenID :
Dans l’exemple ci-dessus, l’utilisateur est déjà logé : le site ne lui demande donc pas son mot de passe, mais si il accepte la demande d’authentification de « fraichdist ». Si il clique sur « Autoriser toujours », à chaque fois qu’il utilisera son OpenID sur le même site, il sera identifié instantanément sans interaction — visible pour l’utilisateur — avec MyOpenID.
Si tout s’est bien passé... vous êtes renvoyé vers SPIP et authentifié !
Notes : l’authentification par identifiant et mot de passe est toujours possible. Sur le formulaire de login, il suffit de cliquer sur [Utiliser un mot de passe]
. Ce plugin propose l’utilisation d’OpenID en plus et non à la place des méthodes habituelles.
Inscription avec OpenID
L’inscription des nouveaux utilisateurs directement au moyen de leur adresse OpenID est également rendue possible par le plugin. Le formulaire d’inscription présente un badge OpenID pour les utilisateurs qui disposent d’une adresse :
En cliquant dessus, le nom et le mot de passe sont remplacés par un seul champ permettant au visiteur d’y saisir son adresse OpenID :
Il est ensuite renvoyé vers son fournisseur OpenID. A son retour, le nom et l’email sont automatiquement remplis si les données renvoyées par le fournisseur le permettent. Dans ce cas, le processus d’inscription se finit par la validation automatique du formulaire. Si il manque des informations, l’utilisateur est invité à compléter le formulaire.
Dans tous les cas, l’adresse OpenID sera enregistrée dans le profil du visiteur, lui permettant de l’utiliser pour s’identifier dans le futur. Toutefois, afin de vérifier que l’adresse email est bien la propriété du visiteur, la première connexion ne pourra être faites qu’avec le mot de passe envoyé par mail par SPIP, et pas avec l’adresse OpenID.
A propos d’OpenID
OpenID pour l’utilisateur
OpenID (voir http://openid.net/ est un système d’authentification dite « fédérée » ou « décentralisée », c’est à dire qu’il permet à un utilisateur de choisir un « fournisseur d’identité » (en anglais un IDP, Identity Provider) unique. Ensuite, s’il souhaite accéder à un site web compatible OpenID, il lui suffit d’indiquer à ce site le nom de son IDP auquel le site (en anglais RP, Relying Party) déléguera la tâche d’authentifier l’utilisateur. Une explication très claire (mais en anglais) est dispo sur openidenabled.com.
Concrètement, voici à quoi cela correspond comme expérience utilisateur :
– Alice souhaite s’identifier sur exemple.com. Exemple.com lui propose d’utiliser son OpenID
– Alice entre son URI OpenID (sous la forme http://alice.myopenid.com) dans le champ de login de exemple.com
– exemple.com redirige Alice (via son navigateur web) vers myopenid.com
– Alice indique à myopenid.com si elle accepte de fournir ou non son identité à exemple.com.
– Alice redirigée vers exemple.com et est maintenant logguée.
Des intérêts multiples pour l’utilisateur
Vous me demanderez « mais à quoi cela peut-il servir ? ». Hé bien les intérêts sont multiples pour l’utilisateur : tout d’abord, il n’a plus besoin de créer des dizaines de profils sur des dizaines de sites différents, il lui suffit d’avoir un profil unique sur un IDP pour accéder à tout site supportant OpenID.
Si on est identifié sur son IDP, on accède immédiatement à tous les sites compatibles sans se réauthentifier, c’est le principe du « Single Sign On ». Ensuite, cela permet de ne confier ses infos perso (en particulier son mot de passe !) qu’à un seul site auquel on fait confiance : en effet, les sites consommateurs d’OpenID (les RP) ne connaissent que l’OpenID de l’utilisateur, rien de plus, puisque toute l’authentification est déléguée à l’IDP.
Pour élargir le débat, ce type d’authentification décentralisée est ces derniers temps au coeur des discussions sur la nature de l’identité numérique et sa gestion. En effet, ces systèmes ont la particularité d’être, a mon sens pour la première fois, des systèmes de gestion de l’identité qui améliorent la protection de la vie privée, en plaçant l’utilisateur au coeur de la transaction, plutôt que de lui demander de confier à tous ses interlocuteurs des informations personnelles pour tout et n’importe quoi.
OpenID (et les autres systèmes de la même famille) permet de choisir à qui l’on fait confiance pour lui donner ses informations d’identité, c’est une amélioration appréciable, ou en d’autres termes, l’inverse de la tendance « Big brother »... .
Pour en savoir plus
Sur les enjeux de l’identité numérique :
– Identity 2.0 : LA référence sur le sujet, avec des présentations absolument lumineuses de Dick Hardt sur l’identité numérique à l’heure du Web 2.0. Note pour les allergiques au marketing : dépassez votre allergie pour 5 minutes, allez voir par vous-mêmes, çela ouvre des perspectives.
– OpenID.net : le site qui pointe vers toute la sphère OpenID, un point de passage obligé.
– MyOpenID.com : si vous voulez vous créer un OpenID, ce site vous en propose, c’est gratuit, c’est parfait pour tester.
– OpenIDenabled : ensuite, pour développer, ce site est une bonne ressource.
Et le plugin, dans tout cela ?
Un des aspects sympathiques d’OpenID est qu’on peut en général utiliser son propre site web comme identifiant OpenID (oui, un OpenID se présente sous la forme d’un URL, par exemple : http://edouard.lafargue.name/).
Les profils utilisateurs de SPIP permettant déjà d’entrer l’adresse de son site web, c’est ce champ qui sera utilisé par le plugin. Comme cela, on évite de surcharger SPIP.
Mécanisme de l’authentification OpenID
Pour faire simple : un site qui souhaite authentifier un utilisateur avec un OpenID récupère l’OpenID en question, et lance l’authentification proprement dite, en redirigeant l’utilisateur vers son IDP, et en fournissant à l’IDP l’adresse de retour sur le site où renvoyer l’utilisateur après authentification réussie (ou non). En option, le site peut demander à l’IDP des informations supplémentaires sur l’utilisateur, comme adresse email, âge, ou toute autre précision. L’IDP demandera alors à l’utilisateur s’il l’autorise à communiquer ces éléments au site ou non. Encore une fois, voir openidenabled pour plus de détails.
Identification dans SPIP
Dans SPIP, la cinématique d’authentification est la suivante : SPIP affiche le formulaire de login, qui fait la demande d’identifiant et de mot de passe. Après validation, le traitement du formulaire essaye d’identifier l’utilisateur par les différentes méthodes disponibles (par défaut SPIP, puis LDAP).
Le plugin ajoute la méthode OPENID qui va se charger de repérer la saisie d’une adresse OpenID, et renvoyer l’utilisateur vers son fournisseur pour lui permettre de s’y identifier. L’utilisateur revient ensuite sur la page d’origine sur le site SPIP, ou le plugin reprend la main pour finir le processus, et verifier que les données renvoyées par le fournisseur OpenID permettent d’identifier à coup sûr l’auteur SPIP correspondant. Dans ce cas, il est logé automatiquement et envoyé vers sa page de destination.